Cinq ans, de 1997 à 2002. Il n’y a pas de destination à cette ligne, seule une glorification du chemin et du temps. L’interrogation porte sur le trait lui-même. Et si elle court ainsi d’une page à l’autre, d’un cadre à l’autre, c’est plutôt pour défaire la signification que pour l’établir, pour donner à la succession seule une vérité, pour questionner, à travers l’épisode, la répétition.
SLF, Libertés du multiple.
Cinq ans, de 1997 à 2002. Il n’y a pas de destination à cette ligne, seule une glorification du chemin et du temps. L’interrogation porte sur le trait lui-même. Et si elle court ainsi d’une page à l’autre, d’un cadre à l’autre, c’est plutôt pour défaire la signification que pour l’établir, pour donner à la succession seule une vérité, pour questionner, à travers l’épisode, la répétition.
SLF, Libertés du multiple.
Les règles d’un jeu dont la donne, au départ, est celle de la gravure : un certain nombre d’exemplaires, ici seize, de la même forme… le carré est transformé en cercle, la multiplication en espace qui tourne sur lui-même.
S.L.F Libertés du multiple, 2008
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On joue aussi entre le semblable et le différent. Ce dont parle l’œuvre, c’est de la contamination d’une forme sur une autre, ce qu’elle révèle, c’est le mécanisme de l’identité, ce qu’elle exalte, c’est la jouissance d’un fonctionnement qui nous apprend quelque chose sur nous-mêmes : les conformités de notre regard sont déjouées sans fin.
S.L.F., Libertés du multiple, 2008
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